Du Loup Endormi

Du Loup Endormi Bouvier Bernois

Bouvier Bernois

Six questions à se poser avant d'acquérir un chiot.

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6 questions à se poser avant d’acquérir un chien !

C’est décidé : vous voulez un chien ! Il va partager plusieurs années de votre vie (parfois plus de 14 ans…), et changer votre quotidien.

Acquérir un chien sur un coup de tête ou sans avoir mesuré toutes les implications peut mener à regretter sa décision. Dans certains cas, la situation peut devenir très difficile à vivre pour la famille (en raison des tensions générées), comme pour le chien, dont les besoins ne sont pas comblés. C’est ainsi que de trop nombreux animaux sont abandonnés chaque année en France.

Pour faire de votre adoption une belle aventure qui dure, assurons-nous ensemble que vous avez (presque) tout envisagé avant l’arrivée de votre compagnon à 4 pattes…

 

1. Ma famille est-elle d’accord pour accueillir un chien ?

Il est primordial que tous les membres d’une famille soient d’accord pour adopter un chien. Cela va bouleverser vos habitudes de vie, et chacun doit se sentir à l’aise avec la présence d’un animal au sein du foyer et des responsabilités qui vont avec.

Si ce n’est pas vraiment le cas : prenez le temps de discuter du rôle de chacun vis-à-vis du futur chien. Garder le chien d’un ami pendant quelques jours vous permettra également de vous projeter, et de vérifier que personne n’est allergique !

 

2. Mon mode de vie me permet-il d’accueillir un chien ?

Un chien a besoin avant tout de la présence de son maître, mais aussi d’exercice physique et de stimulation mentale (à des degrés variables selon la race). Si votre quotidien implique que votre animal reste de longues journées seul à la maison, si vous ne pouvez pas le promener quotidiennement, ou si vous devez souvent effectuer des déplacements auquel il ne peut pas prendre part, il sera malheureux et aura probablement des comportements négatifs : aboiements, destruction, etc.

Notre conseil : renseignez-vous sur les tarifs et prestations des promeneurs professionnels, ils font souvent des « forfaits » et si vos finances vous le permettent, cela peut être une solution ! Certains sites internet proposent également ce type de service de manière gratuite, mais c’est plus aléatoire… Il est également de plus en plus courant de pouvoir emmener son chien au travail, évaluez avec votre employeur si le « Pets at Work » est possible !

 

3. Votre logement est-il adapté et sécurisé ?

La race et le type de chien que vous adopterez dépendront beaucoup de votre capacité à répondre à ses besoins de dépense physique, mais aussi de l’endroit où vous vivez. Certains chiens s’accommodent très bien d’une vie en appartement, d’autres beaucoup moins, et ce n’est pas toujours lié à la taille du chien !

Attention : clôturer votre jardin est impératif pour éviter que votre chien ne s’échappe, ne se blesse, ou créée un accident. La facture peut vite s’alourdir, faites établir un devis si des travaux d’aménagement sont nécessaires.

4. Avez-vous bien évalué le budget que requiert l’entretien d’un chien ?

Acquérir un chien représente un budget à l’achat, puis à l’entretien.. Pour un chiot de race, il faudra compter entre 700 et 2000€ selon la race et le pedigree. Tout au long de la vie de l’animal, il conviendra de subvenir à ses besoins en lui prodiguant une nourriture adaptée de qualité, et les soins nécessaires (vaccins, antiparasitaires, stérilisation et imprévus !). N’oublions pas les accessoires : laisse, collier, couchage, jouets, etc… à renouveler plus ou moins souvent… Il faut dans tous les cas s’attendre à dépenser entre 50€ et 80€ chaque mois, tout au long de la vie du chien.

Notre conseil : souscrire à une assurance santé pour votre chien dès son plus jeune âge est un excellent moyen de lisser les frais de santé, qui peuvent être élevés en cas d’accident, ou si votre chien développe une pathologie avec l’âge (compter environ 30€/mois pour un forfait classique).

Vous n’avez pas les moyens de subvenir aux besoins d’un chien ? Devenir dogsitter occasionnel est parfois une excellente alternative pour vous permettre de profiter de la compagnie d’un chien sans contrainte financière, voire en arrondissant vos fins de mois !

 

5. Êtes-vous prêt à faire quelques sacrifices ?

Savoir qu’il faudra sortir son chien 2 à 3 fois par jour toute sa vie, c’est une chose. Devoir le faire quand vous êtes enrhumé, sous une pluie battante un soir de novembre en est une autre ! Vous serez responsable d’un être vivant dont les besoins passent souvent avant les vôtres, puisque votre chien dépend de vous pour y subvenir. Cela impliquera parfois de renoncer à un voyage, à des vacances dans un cadre n’acceptant pas les animaux, de refuser une invitation de dernière minute, etc.



Bon à savoir : il y aura plus ou moins de traces de pattes, de bave et de poils chez vous selon la race choisie, mais il y en aura ! Votre voiture ne sera pas épargnée, à moins de bien vous équiper pour la protéger. Pensez également à anticiper la place que votre compagnon prendra dans la voiture (d’une place à tout le coffre !)… De quoi pimenter encore un peu plus les départs en weekend !

 6. Aurez-vous les connaissances nécessaires pour l’éduquer correctement ?

Eduquer un chiot ou un chien adulte demande du temps et de l’autorité bienveillante. Si vous êtes novice en la matière, il est toujours très utile de fréquenter des écoles du chiot (des cours collectifs ludiques pour apprendre à éduquer votre chiot tout en le socialisant) ou de prendre conseil auprès d’un comportementaliste, qui vous donnera les bases pour construire une relation harmonieuse avec votre chien. Il existe également de nombreux livres et tutoriels vidéos : vous documenter sur l’éducation canine sera toujours positif pour vous et votre chien. Cet apprentissage est à la portée de chacun, mais demandera plus ou moins de temps, de budget et de remise en question personnelle selon votre expérience et le caractère de votre chien !

oui » à toutes ces questions ? Alors vous pouvez envisager sans hésitation l’acquisition d’un chien !

En cas de doute, prenez encore le temps de la réflexion, et des solutions à votre portée. Chaque race de chien ayant des besoins spécifiques, le choix de la race est important dans la réussite de votre projet d’adoption.


Alors, avant de sauter le pas, il est toujours utile de bien vous assurer que votre décision est mûrement réfléchie et prise en connaissance de cause 

Conseils avant d'acheter un chiot

separatorCes conseils viennent du site internet de Wamiz Site des animaux domestiques



Vous avez décidé d'acheter un chien, mais juste avant son arrivée, des interrogations persistent. Qu'il s'agisse d'un chiot ou d'un chien adulte, voici quelques petits conseils d'ordre général pour que l'accueil de votre animal se passe dans les meilleures conditions.

Questions à se poser avant

Avant d’acheter un chien, il ne suffit pas de savoir quel est son aspect, combien il coûte et quelle est sa taille : il faut essayer de s’informer le plus possible sur ses caractéristiques psychophysiques afin de savoir tout ce que l’on peut attendre de lui… et ce que lui pourra attendre de nous.


Acheter un chien n’est pas comme acheter une paire de chaussures : c’est « presque » comme adopter un enfant, parce c’est un pas que l’on devrait franchir avec le même sérieux et le même sentiment de responsabilité.

Le chien est un être vivant, sensible et intelligent : il doit être respecté pour cela. Le chien peut être un ami, un collaborateur, un membre de la famille : il ne doit jamais être « seulement » un animal que l’on nourrit deux fois par jour parce que – tout comme un enfant – il n’a pas seulement faim d’aliments mais il a aussi une grande faim d’amour, d’attentions, d’apprentissage.

 

Les questions à poser à l'éleveur.




Lorsque l'on veut adopter un chien dans un élevage, il convient de se poser les bonnes questions  et de bien communiquer avec l'éleveur de chien pour ne pas se tromper. 


 

Pour obtenir le « bon » chien, il faut savoir ce qu’on veut. Avant tout, il faut donc bien expliquer à l’éleveur ce que l’on attend du chien et lui poser toutes les questions nécessaires (expositions, compagnie, travail, etc.). Ainsi, il faudra lui décrire soigneusement l’endroit où l’on habite, le jardin s’il y en a un ; lui parler de tous les membres de la famille et de leur caractère et habitudes de vie. Toutes ces informations lui permettront de comprendre la situation et d’orienter votre choix sur tel ou tel chiot.

Connaitre la généalogie du chien


L’acheteur doit quant à lui toujours demander à voir la mère des chiots. Il est possible que le père ne vive pas au même endroit : il faut alors demander à voir une photo, ou mieux encore une vidéo. Cela permet d’observer beauté, caractère et état de santé de la mère : car au moment où on la voit, au terme de la mise bas et de l’allaitement, elle n’est sans doute pas au mieux de sa forme. Il ne faut pas qu’elle ressemble à un squelette : une mère trop faible donne des chiots affaiblis.

Si l’on souhaite acquérir un chiot de travail ou d’exposition, il faut s’informer des résultats obtenus par les parents dans ces deux domaines. De même, il faut connaître le degré de dysplasie de la hanche (pathologie très grave qui touche plusieurs races canines) pour chacun des parents : être fils de parents non atteints ne garantit malheureusement pas un état normal pour les hanches du chiot, mais l’inverse augmente notablement le risque de dysplasie chez le chiot (même si les parents ne présentent qu’une forme légère).

Il faut aussi s’informer sur les problèmes oculaires possibles, comme la cataracte ou l’atrophie progressive de la rétine : ces pathologies peuvent elles aussi être recherchées chez les parents. La même démarche est valable pour toutes les caractéristiques psychologiques et physiques : le fils de deux grands chiens ne sera pas forcément un grand chien, mais le fils de deux chiens médiocres sera presque certainement un chien médiocre. Les exceptions à la règle sont très peu nombreuses.


 

Questions supplémentaires à poser à l'éleveur du chien

Une fois le chiot choisi, il faut encore demander à l’éleveur :



  • quelques boîtes d’aliments dont il a nourri le chiot jusque-là.

  • de nous laisser emporter un chiffon ou une couverture provenant du box où le chiot a vécu : de cette façon, il retrouvera chez son futur maître une odeur familière, qui l’aidera à passer sa première nuit de déraciné.









 




Comment choisir un chiot en bonne santé ?

Chaque race canine présente des caractéristiques différentes, particulières et bien précises, qui rendent un sujet plus ou moins « typique », c’est-à-dire plus ou moins proche de l’idéal de sa race, et en bonne santé. C’est pourquoi on ne peut parler d’un examen physique qui puisse être valable pour tous les chiots, si l’on veut parler de canons esthétiques.

En revanche, on peut examiner n’importe quel chiot dans l’optique de sa santé – ou pour être exact de son « bien-être » à ce moment précis, car il ne s’agit pas d’une visite médicale ! – en analysant plusieurs facteurs qui sont presque identiques pour toutes les races.


1. Les yeux du chiot doivent être joyeux, vifs et surtout, propres. Une sécrétion lacrymale trop abondante est toujours mauvais signe. Si elle est fraîche, elle peut être le symptôme d’une irritation (conjonctivite) ; si elle est sèche, elle est encore plus alarmante car elle peut être signe de la maladie de Carré.

Attention : si un seul des chiots présente les symptômes d’une grave maladie infectieuse, il ne suffit pas d’écarter ce sujet. Il y a en effet de grandes chances pour que l’infection se soit propagée à l’ensemble des chiots et ce chien (peut-être parce qu’il est le plus faible) n’est que le premier à en manifester les signes.

2. L’intérieur des oreilles du chiot doit être propre et inodore. Une odeur puissante peut signaler la présence d’acariens (rogne de l’oreille).

3. Les muqueuses du chiot doivent être bien pigmentées (noires) ; jusqu’à l’âge de trois mois cependant, leur pigmentation peut être incomplète. Quelques petites taches roses chez le très jeune chiot ne sont pas inquiétantes; si cela devait persister après l’âge de trois à quatre mois, en revanche, cela constituerait aussi un défaut.

4. Le chiot montre encore ses dents de lait, non définitives, et on ne peut donc pas encore savoir si elle sera complète. On peut cependant déjà voir si la fermeture prognathe est correcte.

5. La zone péri-anale du chiot doit être bien propre. Des taches jaunâtres autour de l’orifice anal sont signe de diarrhée et donc de problèmes intestinaux ou indiquent la présence de parasites.


6. À l’âge de deux mois révolus, le chiot mâle doit avoir les deux testicules bien descendus dans le scrotum : ils ne sont pas toujours bien visibles, mais on peut les sentir par palpation. L’absence d’un testicule (monorchidie) ou des deux (cryptorchidie) est un problème sérieux qui exclut le chien des expositions et de la reproduction : donc, si le chiot n’est pas encore parfait à ce niveau là, il faut en différer l’achat. plus d’être héréditaire, et donc transmissible à sa descendance, ce défaut peut entraîner des conséquences pour le chienlui-même : en effet, le testicule retenu dans l’abdomen, soumis à une chaleur excessive, peut dégénérer en tumeur et doit être éliminé par une intervention chirurgicale.

7. Si l’abdomen du chiot est tendu ou gonflé, cela peut indiquer la présence de parasites intestinaux. Attention : s’il vient de manger, un chiot en excellente santé peut avoir le ventre tendu et gonflé. Dans ce cas, il faut l’observer à nouveau quelques heures plus tard. La peau du ventre doit être lisse et rosée et ne présenter ni pustules, ni rougeurs.

8. Le poil du chiot doit être brillant et presque inodore (mises à part les « odeurs de couche » normales). La présence d’une ou deux puces ne doit pas nous alarmer : il est presque impossible de toutes les éliminer d’une portée, surtout en élevage. Une infestation sérieuse, en revanche, est le signe d’un mauvais état général de l’élevage lui-même.

L'âge idéal pour acquérir un chiot

Vous avez envie d'adopter un petit compagnon ? Mais à quel âge faut-il adopter un chiot ?

L'âge idéal pour adopter un chiot de compagnie se situe généralement entre 2 et 3 mois. Le chiot est sevré à 6 semaines, mais a encore besoin de sa mère quelque temps. Cependant rien ne vous empêche de choisir votre chiot avant cet âge et de le laisser à l'élevage jusqu'au jour de l'achat.

Passé 3 à 4 mois, le chiot a pris de nombreuses habitudes, il est plus difficile de l'éduquer mais cela n'est pas impossible.

A noter

Un chiot enlevé trop tôt à sa mère risque d'être plus agressif (ou peureux) à l'égard de ses congénères, de ses maîtres ou des autres personnes, car il n'aura pas complètement acquis les notions de distance de sécurité et de respect d'autrui. Le mieux est donc d'attendre que le chiot soit prêt afin de pouvoir ensuite se lancer dans une éducation canine qui portera ses fruits. 

Choisir un chien mâle ou femelle ?

La femelle est plus affectueuse et docile, elle n’a normalement pas de tendance dominante et ne fugue ni pour s’accoupler ni pour vagabonder. Elle constituera un choix impératif pour ceux qui veulent entreprendre une carrière d’éleveur.

En revanche, elle présente des inconvénients liés à son cycle sexuel : les pertes de sang pendant les chaleurs, la « cour » des chiens mâles lorsqu’on la promène, elle peut évidemment attendre des petits, elle est sujette à des grossesses nerveuses et peut souffrir de pathologies utérines et mammaires.

Le mâle peut fuguer en période de chaleur de chiennes dans les environs, il peut est excellent pour monter la garde, mais il est aussi un compagnon très doux.